Circonstances de la découverte
Un certain nombre d’écrits de l’époque (notamment un questionnaire élaboré en 1774 par le garde du Cabinet des Médailles du roi Louis XV à l’intention du chanoine de l’église Rennes) précisent le contexte de la découverte. Il apparaît ainsi que l’ensemble, dont les éléments étaient groupés, a été trouvé à « cinq pieds [c’est-à-dire 1,90 m] de profondeur ». Aucun aménagement particulier ne le protégeait ; il était noyé au milieu de gravats argileux et de divers matériaux de construction antiques. Au sud, sur une vaste surface d’environ « trente pieds » de côtés (environ 92 m2), se développait une sorte d’aire pavée de carreaux de terre cuite et tuiles de différentes tailles liés au mortier de chaux. La description est malheureusement trop floue pour pouvoir être interprétée.
D’après les archives, une tombe aurait aussi été identifiée à proximité immédiate de la trouvaille. Le lien entre les deux paraît toutefois douteux.
Un trésor qui revient de loin
Ce magnifique ensemble d’orfèvrerie et de monnaies romaines a failli disparaître à plusieurs reprises. À l’époque de sa découverte, tout d’abord : compte-tenu de l’importance de la masse de métal précieux qu’il totalisait, les officiers de la Monnaie royale voulurent immédiatement le récupérer pour l’envoyer à la refonte. Mais, afin d’éviter la disparition d’aussi beaux vestiges du passé, les chanoines du chapitre de la cathédrale firent valoir leurs droits de propriété sur le terrain où avait été effectuée la trouvaille. Ils remirent le trésor au duc de Penthièvre afin qu’il l’offre au roi Louis XV, lequel l’ajouta aux collections de son Cabinet de Médailles.
Temporairement préservé, le trésor fut volé en 1831, puis retrouvé rapidement dans la Seine avant que les cambrioleurs n’aient eu le temps de le récupérer pour le fondre. Il est aujourd’hui conservé au Département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France.
Les biens cachés d’une grande famille de l’Empire ?
La monnaie la plus récente, un aureus d’Aurelien, date de 274. Tout comme la fibule cruciforme, typique des hauts gradés de l’armée et datable de la même époque, elle montre que l’enfouissement a du être réalisé au plus tôt à la fin du IIIe siècle. L’hypothèse discutable du déferlement de hordes d’envahisseurs barbares de 276 est parfois avancée pour expliquer ce geste.
On ne connaît pas exactement la date d’édification de la muraille du castrum, mais il est probable qu’elle existait déjà lorsque cet ensemble, dont la qualité exceptionnelle indique qu’il appartenait à un très haut dignitaire de l’Empire, a été enfoui. Aujourd’hui, au regard des superbes monnaies d’or qui le composent, les spécialistes pensent que ce trésor a été constitué petit à petit au cours du IIIe siècle par une grande famille de l’Empire, fidèle à la dynastie impériale puis ayant prêté allégeance aux usurpateurs au moment de la constitution de l’empire des Gaules dans les années 260.
Pour en savoir davantage :Le Luxe dans l’antiquité, Trésors de la bibliothèque nationale de France, Musée départemental Arles antique, Département des Bouches du Rhône, BNF, 2017
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Voir aussi : Un trésor caché sous une cloche